ISSN: 2038-0925

Numéro 26 | Appel à contribution

"Vatican letter" by manhhai on Flickr (CC BY 2.0)

“Vatican letter” by manhhai on Flickr (CC BY 2.0)

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Bilan de l’enjeu démocratique
de l’Église catholique
après Cinquante ans
de la déclaration
du Concile Vatican
Dignitatis humanæ

Le 8 décembre 1965, pendant la session conclusive du Concile Vatican II, la hiérarchie ecclésiastique approuvait la déclaration Dignitatis humanæ, concernant le droit civil à la liberté religieuse. Pendant les travaux du Concile, le chemin tracé par Jean XXIII, qui avait chargé le Secrétariat pour l’Unité des Chrétiens de la réflexion sur la liberté religieuse, avait été contrasté à plusieurs reprises. En effet, trois écoles théologiques se confrontaient par rapport à la vérité religieuse dont l’Église Catholique soutenait d’être la dépositaire unique: l’école curiale (qui résistait à tous types de changements qui auraient changé la supériorité de l’Église Catholique par rapport aux autres Eglises); la francophone (plus avancée, car disposée à justifier – sub luces revelationis – le concept de liberté religieuse) et celle des Etats Unis (plus pragmatique et capable de proposer les distinctions nécessaires à faire converger le Concile ver l’approbation d’un document qui pouvait avoir des répercussions politiques importantes, à l’intérieure et à l’étranger).

Les aspects socio-politiques que la déclaration du Concile vers le droit civile à la liberté religieuse pouvait produire, au niveau national et international, se sont montrés rapidement. Dans une période de consolidation des régimes démocratiques autour de la liberté de l’homme, le droit civil à la liberté religieuse pouvait influencer les régimes autoritaires, de gauche ou de droite. A ce propos, le case de l’Espagne ou le des pays catholiques de l’Est Europe sont emblématiques.

En Espagne, le XX siècle s’est caractérisé par la confessionnalité de l’état. Mais il faut surtout souligner l’adhésion de la loi de l’état à la doctrine catholique: totalement divergente pendant l’étape républicaine, totalement convergente pendant les autres étapes et pendant la dictature franquiste. Le Concile Vaticane représente un moment conflictuel dans les relations Etat-Eglise. Selon le principe de la Constitution du 1978 et des Accords concordataires du 1979 l’état reconnaît une attention particulière à la religion catholique dans un régime de liberté religieuse. Dans ce cas, le droit civil à la liberté religieuse a été utilisé surtout pour sauvegarder la liberté Ecclésiastique des intéresses étatiques.

Dans les cas des pays catholiques sous l’influence soviétique, le droit civil à la liberté religieuse a véhiculé les libertés démocratiques niées par le régime communiste (la liberté d’association et la liberté d’expression à travers de la presse). Il a aussi défendu la liberté de la hiérarchie catholique contre les accusations d’opposition au régime. Selon cette perspective, l’action diplomatique de Monseigneur Caseroli, depuis le début des années Soixante, a contribuée surement à affaiblir de l’interne le système socialiste soviétique. A été également important afin de la reconnaissance de l’action du Vaticane dans le monde, la politique entreprise par Paul VI et continuée par Jean Paul II.

Le numéro se propose de faire un bilan des effets que la déclaration du Concile sur le droit civile à la liberté religieuse eut en Europe dans la deuxième moitié du XX siècle. Nous entendons souligner en particulier la façon dans laquelle la Dignitatis humanæ a contribué à contraster le régime soviétique et les résidus des régimes autoritaires dans l’Europe occidentale.

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Les auteurs intéressés à participer au numéro peuvent nous adresser les articles en italien, anglais, français, português (les articles en português seront traduit par la rédaction) ou espagnol (dans l’idéal de 30.000-40.000 signes, espaces, notes et bibliographie compris, et respectant les normes rédactionnelles et les consignes aux auteurs décrites ici: http://www.studistorici.com/proposte-di-contributi/) à l’adresse e-mail: Scrivi una mail redazione.diacronie[at]hotmail.it.

Merci de nous faire part de votre intention de soumettre une proposition d’article et de nous envoyer un résumé de 1000 signes avant le 31 décembre 2015: nous vous informerons de l’acceptation ou du rejet de la proposition au plus tard le 15 janvier 2016. La date limite pour l’envoi des articles est le 18 mars 2016; le numéro de la revue sortira dans le mois de juin 2016.

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